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Life is too short

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I studied hard in school. It took me five years before i understand it was useless regarding to life, and engaged in art studies.
I hungered to become an artist. It took me five years before i understand i will never be an artist.
Then i fell in love, but it was not reciprocal, or at least, it was complicated. It took me five years before i understand i could not change anything and left this Don Quichotte's crusade.
Then i started drinking to forget about this love affair. It took me ten years before i understand i was unable to quit and admit i had serious alcohol problems.
Then i wanted to take stock on this problem. It took me five years before i understand i could not do it without clinical assistance and succeeded in getting rid of alcohol addiction. I swore to never do it again.
At the age of 45, i started smoking. It took me ten years before i understand i was getting closer and closer to the Grim Reaper face...
Luckily, on the strength of my experience with alcohol abuse, i got immediately to the point and saved five years by asking directly for a treatment. It took me one lung all the same.
Then i found the man of my life. It took me five years before i understand i was wrong and divorced.
Then i found the second man of my life. It took me three years before i understand i was wrong again.
Then i found the third man of my life. It took me less than a year before i understand i was gay.
Then, at the age of 98, i met the girl of my life, but i died, and i did not understand why.

Petit suicide du frère lointain

Pour toi,x.

Petit singe qui gît maintenant
Dans le fossé pourrissant exposé
Aux regards indifférents des passants
Ton génie dressé jusqu'alors obéissant
S'est trouvé nostalgique et
L'amazone ressuscité
Le petite chose s'est suicidé

Précieuse folie qu'il a su préserver
À la logique infaillible
Je lui souhaite tout le bonheur
D'oublier les formules apprises par coeur
Que désormais il court et danse
Sur les tables rangées
À la multiplication éclatée

Tu meurs et je découvre un frère

Ainsi va

Je t'autorise à tomber
Maintenant que mon coeur s'est durci
Ta chute se fera sans bruit
Un son mat ton échec !
Au pied du mur devant l'Éternel
Mais je te contemplerai toujours
Du haut de mes remparts
Je t'aime, Pluie !

Suffisance



"- Pourquoi ne dis-tu rien ?
- Je n'ai rien à dire."

Décrépitude

Aujourd'hui je perds mes dents
Demain ma peau se décolle
Comme le papier peint fané
D'une vieille maison de campagne
Oh mes plaines !
Me voilà revenue parmi vous
Jeune chat fou et innocent
Enfin !
Qui s'enivre du parfum
De l'herbe fraichement coupée
Une petite boite en or
Pour quelques épices
Et un bout de papier
Sur le couvercle deux mainates
Veillent sur mon sanctuaire
Souvenirs, soyez tranquilles
Et reposez en paix
Au contact de la terre, je
Découvrais mes yeux, mes
Oreilles– odorat, goût
Autant de sensations
Que je croyais connaitre
Et découvrais en fait
Mon coeur libre a explosé

Zoo


Quand elle releva la tête, son visage resta collé dans ses mains.
À présent elle porte un masque.

Plic !

Entre ciel et terre,
Voient se dérouler,
Un ruban d'horizon.

Ils s'abritent sous une colombe,
Et dorment dans l'escalier,
A l'extérieur d'une fenêtre sans cadre
Qui donne sur
Un paysage de murs sans fin.

Jamais là
Et partout ailleurs,
Les habitants des hauteurs.



La provinciale

En transit depuis la gare d'Austerlitz. Des hommes d'affaires pressés par le succès, mais pas assez cependant car dépassés par une fillette surchargée. Dans mon sac, rien de superflu. Dans ma tête un avenir lâchement défini; lâchement au sens où plus que jamais je sais où je vais, avec la force de la certitude. mais comment, par où et avec qui ?
Engagée sur le chemin des possibles et pour unique ambition celle d'aimer loyalement, librement, de toujours faire au mieux sans détournements pour qu'une fois la chose acquise, je puisse me tenir les épaules fatiguées mais le buste droit et fier. Ca y est, je m'écarte... Un, deux, trois...
Pour le moment, humblement, mon chemin consiste à relier la gare de l'est depuis la gare d'Austerlitz, point barre. Rien de superflu n'est pas rien quand même, et j'ai vite l'impression de porter le double de mon poids en bagages. Qu'importe ! Jeune et fringuante. Toi là-bas: Je te double ! Toi aussi ! Et toi. Et toi. J'aime la vie donc sentir les sangles me blesser le cou. Mais bon, c'est encore loin, l'Est ? Ne pas s'arrêter, surtout pas, ou je me change en statue. Oh ! Les gros tuyaux du centre Pompidou, ce cher Georges ! Dépassé ! Les parisiens, blasés sauf exception ! Je les traverse, toujours sur ma lancée que seul un flot de voiture parvient à stopper. Le temps d'un feu rouge. Maudit en christ, je suis crevée ! Le temps pour un papi malicieux de me rattraper et... de me dépasser.

'Cause you know

















There's nothing to want
Nothing to desire, nothing to refuse
Unhindered for the day
But love

From my heart to earth
Rooted but free, let's fly
Behind the horizon line
But love

My only true possession
Is all
It's warm
And put me back
Into the deep timbre tribes
Even dark you can trust
So the blind can dance
So the shroud became the mother shawl

It's something cyclical
I'm glad to ride
On this never ending road
Of this never ending day

'A toujour cher amour'

Myth


Le combat du taureau
Est celui du toréador
Une dance 
De la vie
Elegante et puissante
Au son d’un orchestre
De vacuité

L'un des deux meurt
C'est le signal;
Et le chorus entonne
Son chant d'automne
Malgré l'été

Tandis que sur le sable
Le sang finit de sécher

Corrida de mon coeur !

Pilgrims go upriver

Wandering child
Fell down at night

Not 'cause of his heart
Stronger than the road he walked
Not 'cause of exhaustion
As he breathe he was brave
Could have been despair
But this valley has been passed away

He fell as his feet, shredded,
Disappeared
And then he lies
Bleeding to earth, not to death
Spring of the blood river
His wandering had drawn

Ce qui perdure et se parcours

Amis réconciliés
Nous marchons sur les fleurs fânées
D'une histoire déjà empruntée

Ce chemin notre âme s'y repose
Comme au creux d'un linceul
Eternel nouveau-né

Amour-vérité je t'aime
Autant que j'aime
Parcourir ce sentier.

Cendres dorées

Stupide et béate sur mon banc dans mon parc
Je suis heureuse de cet arbre
Magnifique au bord de la Tamise
Que taquinent encore deux rayons
D'un soleil trainant/ languissant

Je suis heureuse et demain
Nous y retournerons ensemble
Main dans la main
Dans tes cheveux/ enfin !

Mais personne encore une fois
De la fumée

Le chemin a parcourir sur le retour
Est laid
Et je maudis l'arbre et je maudis le soleil
D'etre encore plus beaux que la veille

Alors je m'assied et regarde les flots
Emporter ma colère, larmes noyées
Au courant tranquille
Et souris à nouveau à ton idée
Stupide et béate sur mon banc dans mon parc

La Londonienne

A reculons
Le dos à la route
Les voitures roulent
A l'opposé

Londres se rapproche
Au rythme d'un chemin de fer
Sa course au passage engloutit
Des paysages gris

Lavis serpentins
Vite abandonnés
Loin au loin
En petits points

Et qu'on voudrait
S'empresser d'oublier
Tellement certain d'être arrivé
A l'aube des promesses


Transversal

Dehors il fait nuit
Et mon corps tout entier
Enserrait l'obscurité
Quand l'autre dans la fuite
Pensait égarer l'Amour-poursuite
Vainement puisque
Prisonnier, il le savait
M'a en fait lacéré de mille coups
À l'intérieur

La peine qu'il s'inflige est le
Crime qu'il commet

Faut-il craindre la liberté ?